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TF1, 19 janvier 2003 RETRANSCRIPTION DU REPORTAGE (aussi disponible en Real Media)
Claire Chazal: «Nous vous parlions hier soir de la fuite des cerveaux français notamment vers la Suisse. Et bien c'est aussi en pays helvète que les contribuables qui s'estiment trop lourdement taxés en France vont s'exiler. Les deux pays ont signés des accord bilatéraux ce qui permet à certains de trouver côté Suisse des conditions fiscales plus avantageuses et éventuellement une meilleure qualité de vie Olivier Santicchi a rencontré certains de ces exilés à Lausanne.» Olivier Santicchi: «Après quatre années passé en Suisses Jean-Claude supervise la construction de sa nouvelle maison sur les hauteurs de Lausanne. Une étape importante, car ce retraité français relève du forfait fiscale, c'est-à-dire qu’il est uniquement taxé sur son train de vie. Quel que soit son patrimoine, moins il dépense moins il verse au impôts. » Jean-Claude: «En choisissant cette option, on est complètement tranquille c'est-à-dire que chaque année on paie point, trait. On n'a pas le souci de voir arriver cinq contrôleurs du fisc un matin chez vous, même si vous êtes parfaitement en toute légalité.» Olivier Santicchi: «La Suisse fait de plus en plus fait les yeux doux aux particulier disposant de rentes minimum de 35'000 euro par ans comme Alain Delon, Isabelle Adjani ou Michael Schumacher. Ils négocient avec l’administration un traitement réservé aux étrangers. Mais même l’imposition classique ne dépasse pas 35%, une aubaine pour tout le monde.» M. Micheloud: «C’est une ressource économique! La France fait un pont d’or aux usines japonaises qui s’installent dans le nord de la France et elle a raison. Cela attitre des emplois. Et bien les stars ici dépensent, font tourner l’économie, construisent des maisons et c’est bon pour l’économie.» Olivier Santicchi: «Ces réfugiés fortunés seraient déjà 2500 dans le pays et à Genève 6000 demande de permis de séjours attendent une réponse. Mais les conditions fiscales s’accompagne d’un fort attrait pour les infrastructure du pays, francophone, très développé et encadré notamment pour les enfants.» Jean-Claude: «Vous savez quand on voit dans les stations les jeunes qui font du ski, pendant qu’ils font du ski, il ne font pas autre chose. Au niveau des activités ludiques, les loisirs etc…, c’est vrai qu’il y a beaucoup de choses à faire dans de très très bonnes conditions» Olivier Santicchi: «Les enfants de ces exilés sont le plus souvent admis dans l’une des 150 institutions de haut niveau du pays. Les professeurs n’y comptent pas leurs heures. Les taux de réussite au bac atteignent, ou avoisinent 100%, un argument de plus pour séduire les familles.» |
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