| Le célèbre peintre romantique Joseph Mallord William Turner est né le 23 avril 1775
à Londres. Il est l'un des premier peintre à avoir exploré la région
du Valais. Après une
jeunesse dissolue, il étudie la
peinture à la Royal Academy. En 1794, cinq de ses aquarelles figurent
à l' exposition de l'Académie et retient pour la première fois l'attention de la presse.
Débutant sa carrière en tant que copiste il emploiera tout d'abord son
talent à reproduire les oeuvre d'artistes célèbres. Dès 1795 il
effectue des
tournées dans différents pays pour y faire des croquis. Son talent est
reconnu par bon nombre de ses contemporains, et il gagne assez vite
beaucoup d'argent grâce à ses oeuvres. Tout au long de sa vie il continua à faire des
voyages de ce genre. Turner prends la route des Alpes en
compagnie de Newbey Lowson, un gentilhomme campagnard, lui-même
peintre amateur. Grâce aux services d'un guide suisse Turner pourra
documenter et annoter ses dessins avec une précision inaccoutumée.
Les routes étant rares, une bonne partie du chemin doit se faire à
pied ou à dos de mulet. Lors de son séjour en suisse, Turner passa par Genève; puis à Courmayeur et Martigny après le passage du Grand-Saint-Bernard; ensuite viennent Lucerne, Zurich et Baden; En
l'espace de quelques semaines, Turner va découvrir des sites d'une
extraordinaire diversité : solitude et âpreté du Mont-blanc et de
Chamonix; calme et sérénité des lacs de Thoune, de Brienz et du
Leman.
Turner choisit différents supports pour son travail, tantôt crayon sur
papier teinté, tantôt couleurs. Souvent, ses dessins présentent un
format plus important et sont plus élaborés que ceux qu'il réalisera
au cours de voyages ultérieurs.Il les
retravaillera plus tard à la craie, à l'aquarelle ou à la gouache. Son dernier voyage eut lieu en 1845. La vie de Turner ne comporte pas d' autres événements que ceux de son métier , et son histoire est celle de son art. Il conserva toutes ses facultés jusqu' à la fin, et une force physique alliée à une force de concentration farouche lu permirent de travailler sans relâche. Il était impénétrable sur le chapitre de ses techniques dont certaines ont disparu avec lui. C'est en pleine gloire que meurt Turner, à Londres,
le 19 décembre 1851. Le 30, il est enterré dans la cathédrale
Saint-Paul. |