Questa pagina non è disponibile in italiano, per cui verrà fornita la versione inglese Potete anche cliccare in alto per vedere traduzioni di questa pagina in altre lingue Microclimat, fiscalité, coût de la vie: le Valais se profile comme la Floride de la Suisse Le Temps NICHE. Les jeunes retraités affluent en Valais. Le canton est le seul de Suisse romande à avoir connu ces dernières années une croissance positive des classes d'âge de 50 à 64 ans. Outre une offre grandissante dans le domaine des loisirs, les seniors ne sont pas indifférents aux multiples avantages offerts: droits de succession nuls, primes d'assurance maladie basses, etc. Le Valais n'a jamais aussi bien porté son nom de Vieux Pays. Il s'impose comme la Floride de la Suisse. Les seniors venus d'ici et d'ailleurs y affluent. Et l'achèvement des lignes ferroviaires à travers les Alpes (NLFA) à l'horizon 2006-2007 ouvrira de nouvelles perspectives, souligne Urs Zenhäusern, directeur de Valais Tourisme. Dans ces conditions, pourquoi le canton ne favoriserait-il pas ce créneau en cherchant à attirer de jeunes retraités dynamiques? s'interrogent les auteurs d'une étude sur l'économie romande publiée en octobre par Credit Suisse. Leur constat repose sur le fait qu'à l'exception de Monthey/Saint-Maurice, toutes les régions du canton marquées par l'industrie traditionnelle présentent à moyen et à long terme des perspectives de croissance de la valeur ajoutée inférieures à la moyenne suisse. Paradis romand «Ce n'est pas une hypothèse, c'est un fait. Le Valais déroule le tapis rouge pour accueillir les gros contribuables étrangers», affirme François-Xavier Micheloud, associé auprès de Micheloud & Cie, un cabinet lausannois assistant les fortunes désireuses de s'installer en Suisse. Plus concrètement, le canton offre une fiscalité attrayante à l'égard des étrangers âgés de plus de 55 ans, une fiscalité dite à forfait. A condition que ces derniers transfèrent le centre de leurs intérêts et résident en Valais tout en n'exerçant plus d'activité lucrative. Preuve du poids de l'argument, le quotidien financier Financial Times accueille dans ses pages des annonces de ventes de chalets situés à Anzère, dans le Bas-Valais. On y vante une région au cœur de l'Europe, mais en dehors de la zone euro. A défaut d'un aménagement fiscal particulier, les Suisses bénéficient aussi d'avantages. Les droits de successions s'avèrent très bas voire nuls en ligne directe. Des conditions auxquelles on n'est pas insensible, quand on va sur ses vieux jours. Le faible niveau des primes maladie et de l'impôt sur les véhicules - le meilleur marché du pays - permettent aussi aux retraités d'alléger leurs budgets mensuels. Dans une enquête publiée en juin 2004 sur les paradis économiques de Suisse romande, qui se base sur toute une série de dépenses quantifiables (impôts, taxes, loyer, eau, électricité...), le mensuel Bilan place les 28 localités valaisannes étudiées devant toutes les autres communes romandes. Certes, un célibataire et une famille de quatre personnes composent les ménages types passés à la loupe, la tendance n'en est pas moins bien là. «Le coût de la vie est bien meilleur marché», confirme un retraité ayant quitté la région lémanique en 2001 pour s'installer à Mase au-dessus de Sion. Les seniors choyés L'enquête réalisée en octobre 2003 par l'Hebdo confirme cette impression. Sur la base de la qualité de l'environnement affectif, du cadre de vie ainsi que de la politique menée à l'égard des aînés, le Valais ressort comme étant le canton romand où le troisième âge est le mieux traité. Il occupe surtout la première place du classement affectif, loin devant les autres. S'il en ressort que les Valaisans soignent l'esprit de famille, l'on découvre aussi les liens forts établis avec le voisinage. «Il y a quelque chose d'humain, d'un peu rétro. On peut cueillir librement des fruits dans un verger puis régler son dû dans une tirelire sans contrôle. Notre vie est faite de ces petites choses», conclut-il. Pour une politique claire Le canton ne veut pas de villages pour retraités «Nous n'avons pas de stratégie particulière.» François Seppey, à la tête du développement économique et touristique (Sdet) du canton, est prudent à l'idée d'un positionnement du Valais comme lieu de résidence pour les retraités même dynamiques. Il met en exergue un risque de déséquilibre de la société. «Il existe un fossé entre la perception extérieure de l'économie valaisanne et sa réalité, renchérit Jean-Yves Pannatier, membre de la direction de la Banque Cantonale du Valais (BCVs). L'industrie chimique et l'approvisionnement en énergie, par exemple, sont les principaux contributeurs au produit intérieur brut (PIB) valaisan.» «On fait du tourisme quand on n'a rien d'autre», rappelle Christophe Clivaz, professeur à l'Institut économie & tourisme de la Haute école valaisanne (HEVs) de Sierre. L'intégration, la clé du succès |
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